Patrimoine et collections numériques : politiques, pratiques professionnelles, usages et dispositifs
Résumé
Cet article introduit le dossier 2015 de la revue Les enjeux de l’information et de la communication, dossier intitulé “Patrimoine et collections numériques : politiques, pratiques professionnelles, usages et dispositifs”. Dans un contexte où la numérisation des collections patrimoniales s’effectue à un rythme soutenu, sous l’impulsion notamment des pouvoirs publics, le dossier proposé questionne les dispositifs d’accès aux collections patrimoniales numérisées aussi bien du point de vue de leur conception que de leurs usages. Rassemblant 8 articles reflétant des questionnements en sciences de l’information et de la communication sur le sujet, le dossier est organisé en deux temps : les premiers articles proposent une analyse des enjeux entourant ces dispositifs et plusieurs contributions envisagent le rôle des spécialistes dans la mise en œuvre des formes de médiation, d’autres enfin analysent les dispositifs du point de vue de leurs usages ou des modes d’organisation des connaissances qui y sont développés.
Mots clés
Patrimoine numérique, collections d’archives, pratiques professionnelles, usages spécialisés, organisation des connaissances.
Remerciements
Nous remercions David Meyer pour sa contribution à la gestion éditoriale de ce dossier sur financement du programme de recherche Métilde consacré à la mise en ligne des manuscrits de Stendhal dans lequel V. Clavier et C. Paganelli étaient engagées au nom du Gresec.
In English
Title
Heritage and Digital Collections: Policies, Professional Practices, Usages and Devices
Abstract
This article introduces several studies about digitized patrimonial collections. This topic is currently crucial as many projects are led and managed at the instigation of public authorities which contribute by financing. Gathering 8 articles dealing with the digitization of patrimonial collections from an “information and communication sciences” point of view, this journal issue is organized as following: the first contributions propose an analysis of the challenges surrounding digital collections, then, several articles consider the role of specialists in the design and in the implementation of these collections, the last contributions deal with the uses issue.
Keywords
Digital heritage, archive collections, professional practices, specialized uses, knowledge organization.
En Español
Título
Patrimonio, colecciones digitales: políticas, prácticas profesionales, usos y dispositivos
Resumen
Este artículo presenta varios estudios sobre colecciones digitales patrimoniales. Bajo el impulso de los poderes públicos que contribuyen a su financiación, se han llevado numerosos proyectos. Reuniendo 8 artículos que tratan de la digitalización de colecciones patrimoniales desde el punto de vista de las ciencias de información y comunicación, este número de la revista está organizado como sigue: Los primeros artículos se proponen analizar las cuestiones relativas a las colecciones digitales. Luego, varios contribuciones tratan del rol de las especialistas en la concepcion de los dispositivos. Al final, los artículos analizan estos dispositivos desde el punto de vista de sus usos.
Palabras clave
Patrimonio digital, colecciones de archivos, prácticas profesionales, usos especializados, organización del conocimiento.
Pour citer cet article, utiliser la référence suivante :
Clavier Viviane, Paganelli Céline, «Patrimoine et collections numériques : politiques, pratiques professionnelles, usages et dispositifs», Les Enjeux de l’Information et de la Communication, n°16/2, 2015, p.5 à 13, consulté le , [en ligne] URL : https://lesenjeux.univ-grenoble-alpes.fr/2015/dossier/00-patrimoine-collections-numeriques-politiques-pratiques-professionnelles-usages-dispositifs/
Introduction
Le dossier 2015 de la revue Les Enjeux de l’information et de la communication s’intéresse aux dispositifs d’accès aux collections numériques, à leurs représentations, à leur conception et à leurs usages en mettant les spécialistes au centre du questionnement. Ces spécialistes peuvent être des chercheurs (historiens, sociologues, cartographes, spécialistes en littérature), des enseignants (du secondaire, du supérieur), des amateurs éclairés, des professionnels (architectes, conservateurs, designers).
Alors que la numérisation de collections patrimoniales se poursuit à un rythme soutenu, les discours qui accompagnent ces réalisations mettent en avant des préoccupations de conservation et de mise à disposition du grand public. Par le biais de son programme « Transition des savoirs et démocratisation de la culture », le Ministère de la Culture et de la Communication français fait de la numérisation du patrimoine culturel une de ses priorités. La numérisation du patrimoine culturel national est notamment appelée à « favoriser l’accès à la culture des populations les plus éloignées de l’offre et de la pratique culturelle pour des raisons sociales, économiques ou physiques ; Développer, renforcer et pérenniser une offre artistique et culturelle diversifiée et d’excellence ». S’inscrivant dans cet objectif, des institutions, notamment les musées, les services d’archives ou les bibliothèques de lecture publique sont ainsi partie prenante de ces projets, cherchant à ouvrir leurs collections au grand public. Le catalogue des collections numérisées du Ministère de la Culture(1) fait état, en août 2015, de 3262 collections (images fixes, manuscrits, documents d’archives, imprimés,…) initiées par 1043 institutions.
Les questionnements liés à la mise en ligne de ces « trésors » patrimoniaux sont multiples. Le rapport sur la numérisation du patrimoine écrit, rédigé en 2010 par Marc Tessier (Tessier, 2010) soulève en particulier la question des usages et de la mise en visibilité de ces collections et préconise qu’« il conviendra donc de veiller à ne pas numériser pour numériser, mais d’assurer l’accès à ces fonds numérisés, ce qui implique de réfléchir très en amont à la façon dont les documents pourront être trouvés, c’est-à-dire visibles, sur l’internet ». Mais d’autres interrogations émergent, qui révèlent des préoccupations multiples, intéressant les professionnels comme les chercheurs. Ainsi, une réflexion sur le patrimoine numérique se situe au croisement de préoccupations autour des technologies mises en œuvre pour la numérisation, le traitement ou la conservation des collections numérisées ; des aspects juridiques qui entourent les projets de numérisation ; de la notion de mémoire qui invitent à s’interroger sur les choix en matière de conservation et leur finalité ; des aspects documentaires relatifs aux traitements développés sur les fonds numérisés ; de l’appropriation et des usages des dispositifs de médiation ; enfin d’enjeux économiques et politiques de la numérisation. C’est l’objet de ce dossier que d’approcher ces différents questionnements dans une approche relevant des sciences de l’information et de la communication.
En guise de préambule au dossier, l’article de Gérard Régimbeau s’attache aux formes de médiation numérique de la mémoire au travers des archives, musées et bibliothèques, et contribue à définir ces objets de recherche en sciences de l’information et de communication et dans d’autres disciplines proches. Il dresse un panorama des enjeux politiques et historiques de la préservation du patrimoine en s’intéressant notamment à la place des institutions publiques dans ces missions et interroge la place de la technique dans le processus de patrimonialisation.
Les sept autres contributions s’organisent en plusieurs thématiques qui fournissent un éclairage complémentaire de la mise en mémoire des collections numériques.
Dispositifs de valorisation et rôle des spécialistes dans la médiation
Les dispositifs de valorisation des collections numériques sont ici envisagés du point de vue des acteurs impliqués. La numérisation du patrimoine s’inscrit le plus souvent dans une perspective de démocratisation, répondant ainsi aux attentes des institutions publiques. Dans ce cas, la médiation à l’intention de publics que l’on cherche à identifier (public ordinaire ou empêché, scolaires, etc.), est une préoccupation essentielle. Cependant, le grand public est loin d’être seul concerné et, le plus souvent, les spécialistes sont au cœur de ces dispositifs. D’abord, parce que des enquêtes d’usages révèlent que la consultation de ces documents intervient dans un cadre spécialisé́, voire professionnel. C’est ainsi que le patrimoine numérique de presse du 19ème siècle mis en ligne par la Bibliothèque municipale de Lyon constitue un outil de travail pour les organes de presse ou pour les historiens, que les manuscrits modernes d’auteurs (Balzac, Flaubert, Stendhal, etc.), lorsqu’ils sont numérisés, sont une ressource incontournable des spécialistes en littérature. Ensuite, parce que les spécialistes de ces collections sont soit à l’initiative, soit associés à ces projets de numérisation et de valorisation de collections. C’est le cas par exemple des programmes de numérisation de manuscrits d’auteurs dans lesquels sont impliqués des chercheurs en littérature, des collections de films numérisés par le Centre National du Cinéma et de l’Image Animée, ou encore des archives photographiques mises en ligne par la Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine.
Ce premier axe s’organise autour de deux thématiques.
Dans la première thématique, une analyse des dispositifs de valorisation de collections numériques est proposée. Elle apporte des éléments de réponse aux questions suivantes : Qui sont les acteurs impliqués dans la mise en place de ces dispositifs (laboratoires de recherche, bibliothèques ou services d’archives publiques) ? Quelles sont les stratégies développées ? Quels sont les caractéristiques et les objectifs énoncés pour ces dispositifs ? Quelles distinctions sont établies entre ce qui relève de la publication, de l’auto-promotion, de la publicisation et de la vulgarisation ? Dans la seconde thématique, le rôle des spécialistes est envisagé dans la mise en œuvre de formes de médiation destinées à valoriser les collections (parcours pédagogiques, parcours thématiques, expositions virtuelles, etc.). Il tente de répondre aux questionnements suivants : Quels sont les rapports qui se tissent entre médiation numérique et sociale dans des lieux culturels (bibliothèques, musées, etc.), ou au sein d’évènements comme la Fête du Livre ou la Fête de la Science ? Quelles actions sont développées pour valoriser des territoires ou des publics (dits « ordinaires » ou « empêchés »…) ?
L’article de Jessica Fèvres de Bideran évoque un programme de numérisation et de valorisation de documents iconographiques mis en place par les Archives municipales de Bordeaux. Ce programme met en évidence la diversité des logiques d’organisation documentaire des professionnels qui préside à la création du dispositif numérique. Il montre également comment ces logiques, par le jeu des traitements documentaires et informatiques, mettent à distance le document, pourtant au centre des missions de conservation et de diffusion des archives.
L’article d’Emmanuelle Chevry-Pébayle et de Simona De Iulio étudie quatre fonds d’affiches publicitaires numérisées. L’enquête exploratoire présentée dans cet article permet de saisir les enjeux de la numérisation d’une collection d’affiches du point des vue des institutions, des professionnels ou des usagers et montre que la numérisation d’affiches est rarement appréhendée par les institutions patrimoniales en termes de médiation et de participation des publics et apparaît, pour les professionnels à la fois comme un élément de facilitation de leurs missions et comme un facteur de transformation de leurs relations avec les usagers. L’article montre enfin que la numérisation implique une modification du statut de l’affiche et de ses modalités de circulation et rend nécessaire une contextualisation permettant de rattacher l’affiche publicitaire aux pratiques qui leur donnent statut et qualité.
Enfin, Mylène Costes envisage le rôle des spécialistes dans la conception de dispositifs d’accès à des collections d’archives littéraires et analyse leur influence sur les formes de médiations. Prenant l’exemple des Manuscrits de Stendhal récemment mis en ligne, l’auteur montre que l’organisation des connaissances, les modalités de consultation ou de recherche de ce site sont essentiellement conçues sur le mode expert alors que le public non expert est considéré comme une cible potentielle. Il s’ensuit une stratégie de communication hésitante qui révèle une difficulté à concilier les publics pour un même dispositif.
Constructions sociales et organisation des connaissances
Le deuxième axe envisage les dispositifs d’accès aux collections numériques du point de vue des pratiques dans lesquels ils s’intègrent et de l’organisation des connaissances, considérant que les questions d’usages et de traitement sont étroitement liées.
Les articles qui relèvent de cette partie proposent une analyse des usages des dispositifs d’accès aux collections numériques et envisagent la place qu’occupent ces dispositifs dans les pratiques informationnelles des différents acteurs concernés : grand public, spécialistes, professionnels de l’information et des bibliothèques. Qui sont les usagers de ces dispositifs ? Pour quelles raisons y ont-ils recours ? Quelle est la place de ces dispositifs dans leurs pratiques informationnelles ? Comment ces dispositifs s’articulent-ils avec d’autres ressources documentaires ? Renouvellent-ils les pratiques en lien avec leur conception ?
Ces articles décrivent également les modes d’organisation des connaissances de dispositifs informationnels destinés à représenter, organiser et structurer des connaissances utiles aux spécialistes. De quelle nature sont ces connaissances (langagières, audio-visuelles, graphiques…) ? Comment sont-elles structurées ? Quel rôle jouent les documents ? Quels sont les partenaires engagés dans les projets de numérisation de collections patrimoniales et comment ces derniers s’accommodent-ils de la diversité des représentations du même objet ? Quelles sont les modalités de lecture, d’écriture et de partage des connaissances ?
L’article de Lisa Chupin s’inscrit dans le contexte de la communication scientifique et rend compte de projets de numérisation d’herbiers. Ces objets, collections de plantes séchées, ont pour spécificité, en plus d’avoir une valeur historique et patrimoniale, de constituer une référence toujours valide et utilisée pour l’étude de la classification du vivant et de l’évolution des espèces. Ici, la numérisation est envisagée pour favoriser l’exploitation et la communication de l’information scientifique. L’auteur analyse les usages de collections et montre comment les pratiques informationnelles de spécialistes sont modifiées par la numérisation d’herbiers, celle-ci permettant d’offrir de nouvelles possibilités de médiation pour la communication et l’exploitation des collections.
Partant du constat que le document numérique patrimonial, avec le temps, perd son intégrité documentaire ainsi que son intelligibilité culturelle, Lénaïk Leyoudec propose de mobiliser les technologies issues du web de données, et plus spécifiquement les Linked Open Data pour redocumentariser le document et ainsi en gérer son intelligibilité. L’article s’appuie sur l’étude d’un corpus d’archives numériques issues d’institutions patrimoniales.
La contribution proposée par Julia Bonnacorsi traite des médiations des dispositifs de valorisation des collections numériques à partir de l’analyse du programme de recherche Métilde, dédié aux manuscrits de Stendhal. Analysant finement la « mise en média » de ces archives manuscrites littéraires, l’auteur montre quelles sont les implications des politiques de numérisation sur les collections d’objets culturels, sur les dispositifs techniques et sur les pratiques de recherche en particulier lorsqu’ellles sont conduites sous l’égide des Humanités Numériques.
Karel Colin-Soumagnac, Vincent Liquète et Anne Lehmans s’intéressent, quant à eux, au patrimoine en contexte professionnel. Ils l’envisagent dans sa fonction matérielle de conservation de traces de l’activité, dans sa fonction sociale de préservation et de réutilisation de la mémoire, et dans sa fonction culturelle et discursive de définition du collectif. L’étude de terrain qu’ils mènent depuis plusieurs années auprès d’une communauté professionnelle (l’éco-construction) les conduit à considérer qu’au-delà des usages des documents utiles à leur activité, les acteurs de la communauté ont besoin d’une culture informationnelle commune. La constitution de collections numériques dans une perspective de patrimonialisation, s’organise autour des expériences de chacun, des savoirs propres à l’activité et participe ainsi de l’écriture d’une mémoire collective favorisant le partage de connaissances. Ils proposent alors la création d’un dispositif axé sur la médiation et la valorisation de l’information professionnelle permettant une articulation entre l’activité des individus et celle du secteur professionnel auquel ils appartiennent.
En guise de conclusion
La numérisation du patrimoine est à la croisée d’enjeux multiples qui intéressent les professionnels engagés dans des projets de numérisation ainsi que les chercheurs.
De nombreux acteurs (institutions patrimoniales, unités de recherche, usagers grand public, spécialistes, concepteurs, professionnels des bibliothèques ou des archives) sont impliqués dans les actions et projets de numérisation du patrimoine, avec chacun des objectifs de conservation, de mise à disposition de contenus, de traitement et de médiation qui relèvent de missions ou de préoccupations qui leur sont propres. Les réalisations tentent le plus souvent de concilier plusieurs impératifs : conserver et mettre à disposition des archives patrimoniales à des chercheurs, proposer des dossiers ou des parcours pédagogiques à des publics scolaires, produire des méta-données, valoriser des collections d’archives auprès du grand public, etc.
Il s’ensuit des tensions qui se manifestent à différents niveaux, certaines d’entre elles s’imposant dès la genèse des projets de numérisation et d’éditorialisation. Ainsi par exemple, s’agissant de mettre en ligne des documents de grande valeur littéraire et marchande, tels des manuscrits d’auteurs, plusieurs acteurs sont susceptibles de détenir les fonds d’archives : des mécènes, des collectionneurs, des descendants d’auteurs ou des institutions patrimoniales (Clavier, 2015). Les relations entre ces acteurs sont étroitement encadrées mais les unités de recherche n’ont pas forcément carte blanche pour procéder à la valorisation de ces fonds. Lors de la mise en œuvre de ces projets, les organismes financeurs peuvent à leur tour imposer des objectifs peu compatibles avec les programmes scientifiques des unités de recherche. Enfin, la diversité des acteurs ou des rôles qui caractérisent les usagers, la difficulté de cerner leurs pratiques dans un environnement numérique (Paganelli, 2012) est également un obstacle pour penser les dispositifs en termes d’usages.
La plupart des projets de mise en ligne d’archives patrimoniales s’inscrivent aujourd’hui dans le champ des humanités numériques. Définies comme « une transdiscipline, porteuse des méthodes, des dispositifs et des perspectives heuristiques liés au numérique dans le domaine des sciences humaines et sociales »(2) , les humanités numériques ne peuvent résoudre qu’en partie ces tensions. Bien que l’apport technique soit incontestable pour les équipes qui participent à ces projets, la production de technologies intellectuelles est toujours envisagée comme outils et comme médias (Bonaccorsi, ici-même). Ainsi, outre le fait de produire des contenus culturels enrichis, les projets en humanités numériques recherchent toujours une visibilité médiatique pour l’ensemble des partenaires, ce qui ne fait que complexifier les enjeux communicationnels.
En définitive, les spécialistes, qui sont souvent à l’origine des projets ou qui sont partenaires de ces projets, sont semble-t-il les usagers les plus fréquents des dispositifs numériques de collections patrimoniales. Or, ils apparaissent rarement au cœur des réflexions. Il s’ensuit une méconnaissance des usages et des pratiques informationnelles de ces publics, et un manque de dispositifs qui leur seraient complètement dédiés, et qui pourraient être notamment conçus comme des plateformes d’écrilecture permettant d’annoter des contenus et de partager des connaissances entre professionnels.
C’est l’objet de ce dossier que de remettre au cœur des questionnements ces acteurs tout à la fois porteurs de projets, concepteurs de dispositifs, médiateurs à destination du grand public et, finalement, souvent les premiers usagers de ces collections patrimoniales numérisées.
Références bibliographiques
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Tessier Marc (2010), Rapport sur la numérisation du patrimoine écrit, Remis au Ministre de la culture et de la communication, 12 janvier 2010, 64p.
Auteurs
Viviane Clavier
.: Viviane Clavier est maître de conférences HDR au Groupe de Recherche sur les Enjeux de la Communication (Gresec) à l’Université Grenoble Alpes. Ses recherches s’inscrivent dans le champ de l’information spécialisée et professionnelle et portent plus particulièrement sur l’organisation des connaissances dans les dispositifs info-communicationnels dans le domaine de la santé et du patrimoine numérique.
Céline Paganelli
.: Céline Paganelli est maître de conférences HDR au Lerass-Ceric à l’Université Paul-Valéry de Montpellier. Ses travaux portent principalement sur les usages et pratiques informationnelles. Elle développe actuellement plusieurs axes de recherche, relatifs aux activités informationnelles en contexte professionnel, aux médias sociaux dans le domaine de la santé ainsi qu’au patrimoine numérique.