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Éditorial 2009

1 Juin, 2009

Pour citer cet article, utiliser la référence suivante :

Miège Bernard, , «Éditorial 2009», Les Enjeux de l’Information et de la Communication, n°10/1, , p. à , consulté le , [en ligne] URL : https://lesenjeux.univ-grenoble-alpes.fr/2009/varia/00-editorial-2009

Éditorial

Les Enjeux de l’Information et de la Communication poursuit son chemin et, faut-il le reconnaître, différents indices nous conduisent à penser que ce chemin est fait de progressions réelles, souvent peu attendues, du moins pas à ce niveau.
La lecture des articles est en hausse : si l’on s’en tient seulement à deux données globales, c’est incontestable. 535 « abonnés » sont actuellement inscrits (le chiffre vient d’être mis à jour) et sont en contact régulier avec la revue, par exemple lors de la parution de chaque article; et les contacts se montent à 50 visites et 200 hits par jour, et ce durablement.
Mais au-delà de cet intérêt pour la lecture des articles assurément en progression (c’est bien ce qu’on attend en premier d’une publication…), on doit également souligner que les sollicitations ne manquent pas, de divers côtés. Elles viennent aussi bien d’organismes, officiels ou non, qui se chargent de répertorier les revues, de les classer et de les catégoriser. Elles proviennent aussi d’enquêtes menées par des étudiants qui en font des sujets de mémoires et produisent ainsi des connaissances généralement utiles. Mais, ce qui est plus inquiétant, on doit reconnaître que des articles sont repris sans mention de leurs références et auteurs, et parfois même commercialisés sous des formes à peine déguisées ; cela nous est arrivé  – nous en avons les preuves – et nécessite une vigilance particulière.
Mais les sollicitations les plus marquantes sont évidemment celles des auteurs et futurs auteurs : il commence à se savoir que parmi les revues scientifiques d’Information- Communication, celles d’entre elles qui publient entièrement sous une forme numérique, tout en restant une minorité, méritent qu’on s’y intéresse, car elles constituent désormais une possibilité …acceptable et légitime pour qui entend publier les résultats de ses travaux. Et comme par ailleurs, pour des raisons que chacun a à l’esprit et qui sont plus d’ordre institutionnel et socio-professionnel qu’en relation avec les programmes de recherche, l’incitation à publier se fait de plus en plus forte, on ne s’étonnera pas  que nous soyons l’objet de demandes et d’exigences croissantes.
Ces mutations supposaient de notre part une adaptation et même des changements organisationnels qui sont indiqués par ailleurs et qui interviennent au moment même où Les Enjeux de l’Information et de la Communication atteignent leur 10ème parution annuelle, et s’apprêtent  donc à fêter  leur …10ème anniversaire. Une adaptation, donc, qui soit de taille à répondre aux exigences et sollicitations nouvelles. Mais ce n’est pas tout : 2009 voit, pour la première fois, notre revue publier une partie thématique centrée, résultant d’un appel à articles sur « Les nouvelles formes de débat public autour des questions : sciences, techniques et société. Approches en SIC sur les modalités participatives et argumentatives. » En trois semaines, 15 propositions nous sont parvenues, dont 1/3 donnent lieu à publication à l’issue d’un processus d’écriture, de mise au point, d’évaluation, de correction et de mise sur site qui est maintenant engagé. Cette initiative marque incontestablement une étape qui profite de l’expérience acquise antérieurement tout en élargissant nos perspectives. Enfin, rappelons que depuis 2006 nous publions chaque année un Supplément, généralement constitué d’Actes de colloques, ceux-ci prenant de plus en plus la forme de véritables ouvrages en ligne. Il nous faudra aussi améliorer et développer l’impact international de la revue; cela passe d’abord par la bilinguisme et même le trilinguisme des abstracts, pages d’accueil et autres présentations, mais aussi par la publication d’articles en deux langues; c’est en cours.

Post-Scriptum : Nathalie Pignard-Cheynel nous a fait savoir à la fin de novembre 2008 qu’elle souhaitait mettre fin à la fonction de secrétaire de rédaction qu’elle occupait depuis trois ans et demi après avoir contribué deux ans au fonctionnement de la revue au sein du comité éditorial. Au nom du comité éditorial, qu’elle soit remerciée, d’avoir effectivement pris une part active au développement des Enjeux et mis ses compétences au service de cette fonction de médiation entre les auteurs et nos trois composantes (le rédactionnel/ la publication/ l’administration).

Auteur

Bernard Miège

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