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Parler de soi, parler des autres. Les premières expositions d’un musée national à vocation internationale

26 Jan, 2007

Résumé

La fin du XIXe siècle et la création des Etats nations ont connu simultanément une forte exaltation des identités régionales et locales, ainsi que le début de leur patrimonialisation. La création des identités nationales (ou régionales), comme l’a montré Anne-Marie Thiesse, est le fruit d’une volonté politique, et, parallèlement, la refonte des Etats génère des crispation identitaires sur des territoires plus restreints.
Dans le contexte de la construction européenne et en particulier de l’élargissement de l’Union européene, ressurgissent les questions relatives au patrimoine culturel, à l’identité. On sait que le Conseil de l’Europe a tenté de créer dès les années 1950 des espaces d’échange et un sentiment de culture partagée. Cependant, depuis peu se multiplient des initiatives de patrimonialisation, parfois à revendication identitaire, et de natures transnationales, nationales, régionales ou locales.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Cette étude n’a pas pour objet de dresser un bilan exhaustif des tentatives de patrimonialisation transnationales, régionales, et locales en Europe.
Il paraît cependant intéressant de s’interroger sur les initiatives à vocation patrimoniale des nations de l’Europe contemporaine.
Pour cela, nous prenons pour objet un musée d’ethnologie nationalqui, dans le contexte européen, a choisi de passer d’une problématique nationale à une problématique euroméditerranéenne. Il s’agit du futur Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée à Marseille, anciennement Musée National des Arts et Traditions Populaires. Nous étudierons les thèmes des premières expositions de ces deux musées afin d’observer comment il parvient, ou non, à passer du national au supranational. Nous tenterons de déterminer également si les thèmes de ces expositions révèlent des préoccupations politiques, et si c’est le cas, de quel ordre. Le futur Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée a abordé pour ses premières expositions les thèmes suivants : Alger, l’olivier, le hip-hop, les pierres-plates, les crèches provençales. On constate qu’au-delà de la variété des sujets se profile dès le prime abord une forte imprégnation de la région provençale et de la méditerranée.

Em português

Resumo

O fin do XIX seculo e a creaçao dos Estados Naciones, conheceron simultaneamente uma forte exaltaçao das identidades regionais é locais, assim que o principio das nos patrimonalizaçoes.
A creaçao das identidades nacionais (o regionais), como a mostrado A.M. Thiesse, é o fruto de uma voluntade politica, e, parallelamente, a « refonte » dos estados gera umas crispaçaos identitarias sobre territorios mais restritos.
No contexto da construçao europeia, e en particular do alargamiento da Uniao Europeia, ressurgen as da construçao europiea, e en particular, do alargamiento da Uniao euopeia, ressurgenas preguntas relativas o patrimonio cultural, a idendidad. Se sabe que o conselho europeo intento créar nos anos 1950 uns espaços de intercambio e un sentimento de cultura commun. No entanto, desde poco, se multiplica iniciativas de patrimonialisaçao, as vezes de reivendicaçao identitaria, e de tipos transnacionais, nacionais, regionais o locais.
O que que se ocura hoje ?
Este estudio nao tem por objecto de fazer um balanço exaustivo de tentativas de patrimonializaçao transnacionais, regionais e locais na Europa.
Parece, no entanto, interessante de se interrogar sobre as iniciativas patrimonias das naçoes da Europa contemporanea. Por isso pegamos por assunto museo de etnologia nacionais que no contexto europeo, esculhera de passar de uma problematica nacional a uma problematica euromediterranea. Trata-se de futuro museo das civilizaçoes da Europa e do o Mediterraneo em Marselha, antiguamente Museo Nacional dos Artes e tradiçoes Populares. Estudoremos as temas das primeiras exposicçoes deste museo afin de observar como consigue, a nao, a passar do nacional a supranacional . Tentaremos determinar ogualmente si as temas de esos exposiçoes revelan preoccupaçoes politicas, e si nesse caso de qual ordem. O futuro museo das civilizaçoes da Europa e do Mediterraneo, abordo por suas primeiras exposiçoes os temas : Alger, Hip-Hop, pedras planas, infantarios ‘provençals ». Vemos que para alem de a variedad dos sujeitos aparece no principio uma forte impregnaçao da regio « provençale » e do Mediterraneo.

Pour citer cet article, utiliser la référence suivante :

Marino Sophie, « Parler de soi, parler des autres. Les premières expositions d’un musée national à vocation internationale« , Les Enjeux de l’Information et de la Communication, n°07/2, , p. à , consulté le , [en ligne] URL : https://lesenjeux.univ-grenoble-alpes.fr/2006/supplement-a/22-parler-de-soi-parler-des-autres-les-premieres-expositions-dun-musee-national-a-vocation-internationale

Introduction

A l’heure de la construction européenne et en particulier de l’élargissement de l’Union européene ressurgissent les questions relatives au patrimoine culturel, à l’identité. Depuis peu se multiplient des initiatives de patrimonialisation, parfois à revendication identitaire, et de natures transnationales, nationales, régionales ou locales.
Dans ce contexte, le futur Musée National des Arts et Traditions Populaires a choisi de passer d’une problématique nationale à une problématique euroméditerranéenne pour devenir le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée à Marseille. Le Musée National des Arts et Traditions Populaires, musée de l’ethnologie française créé par Georges-Henri Rivière en 1937 (mais qui n’ouvrit portes qu’en 1972), a souffert d’un manque de fréquentation et d’une perte de vitesse de l’ethnologie en France. L’institution qui  présentait en particulier des collections d’objets de la France rurale, va finalement être transférée à Marseille pour devenir le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, passant d’une problématique nationale à une problématique supranationale, davantage pluridisciplinaire. Le projet, proposé dès la fin des années 1990 sous différentes formes, ouvrira ses portes en 2009.
Depuis 2003, le Mnatp-Mcem organise des expositions de préfiguration dans la tour du roi René à Marseille, sur le site du futur bâtiment. Ces expositions permettent d’annoncer le futur musée, de présenter le projet. Plus qu’un acte fondateur, elles sont la promesse d’une future institution et de fait constituent un signe.

Les expositions possèdent toutes un titre. Le titre est leur nom ; il est le premier instrument de médiation entre ce média et les potentiels futurs visiteurs. C’est pourquoi nous avons choisi comme objet les titres de ces expositions en tant que révélateur de ce projet de « mutation institutionnelle ».

Que révèlent les titres des expositions de préfiguration d’un musée en devenir ?

Comment appréhender l’objet titre

L’objet titre est un énoncé, c’est pourquoi ce travail s’inscrit dans une approche d’analyse de discours.
Le titre a trois fonctions:

  1. Une fonction déictique, car il désigne un objet.
  2. Une fonction d’accroche
  3. Une fonction sémantique, puisqu’il doit résumer toute l’exposition.

La fonction du titre est donc en premier lieu informative. Le titre est le premier texte relatif à l’existence d’une exposition et à son contenu. Son aspect pragmatique est indéniable, mais il est également un premier outil communicationnel. Le titre en tant qu’objet nous sert ici à nous renseigner sur un projet de musée, donc sur les intentions des concepteurs. C’est pourquoi nous étudions les titres des expositions de préfiguration dans une approche discursive, puisque nous considérons le titre en relation avec l’exposition qu’il décrit et avec le discours des concepteurs qui conçoivent cette dernière.
Cette recherche s’inspire en particulier des travaux de Jean-Michel Adam et de Blanche Grunig sur les textes publicitaires, ainsi que ceux de Verena Tunger sur les titres d’exposition.

La méthode utilisée dans cette recherche est une lecture systématique. Le titre contient, comme nous l’avons dit plus haut, un aspect pragmatique, mais il a aussi pour fonction de valoriser le média qu’il nomme et de séduire les publics. Ce second aspect de valorisation, de séduction, se caractérise par des stratégies discursives. L’analyse systématique s’articule sur différents éléments opératoires, afin de saisir l’organisation du titre, des jeux avec la syntaxe conventionnelle de la langue, les thèmes choisis pour les expositions et en conséquence un discours sous-jacent.
Notre grille de lecture sollicite les éléments opératoires  suivants :

-L’organisation du titre : comment se compose-t-il ? comporte –t-il des sous-titres ?

-Les indicateurs informatifs, c’est à dire du sujet de l’exposition :

  1. L’approche disciplinaire
  2. Le cadre temporel
  3. L’espace géographique

-la textualité du titre :

  1. les marques syntaxiques : les verbes (la structure est-elle  nominale ? elliptique ?), les  détournements et effets : répétitions, détournement d’expressions figées.
  2. les marquages énonciatifs : les interlocuteurs (les pronoms..), les marques d’argumentation (comparatifs, superlatifs…)

Cette étude a pour objet les titres des expositions de préfiguration de Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée. Le corpus se compose de sept titres d’expositions, que nous présentons avec le sujet, le commissariat d’exposition et les dates dans le tableau suivant :

Titre Sujet Commissaire d’exposition Dates
« Parlez-moi d’Alger, Marseille – Alger au miroir des mémoires » Histoire de sept siècles de relations entre Marseille et Alger Florence Pizzorni,  conservatrice du patrimoine, Mcem. 9 novembre 2003 – 15 mars 2004
« Dessine moi un musée » Présentation du projet du futur musée Denis Chevallier, conservateur en chef – responsable de l’antenne de Marseille du Mcem. 8 mai au 11 octobre 2004
« Aux frontières de l’héroïsme, les Acrites dans l’Europe médiévale » Les grandes figures des légendes chevaleresques médiévales. Direction Scientifique : Hélène Ahrweiler, Recteur de l’Université de l’Europe – Coordination Scientifique : Aikaterini Polymerou – Kamilaki, Directrice du Centre de Recherche ethnographique grecque – Responsable de la coordination du Programme Acrinet : Fouli Papagéorgiou, Directrice générale du Centre d’Études pour le Développement – PRISMA – muséographie : Louisa Karapidakis, muséologue-archéologue du Centre de Recherche ethnographique grecque. 15 avril – 16 mai 2005
« Fadas de crèches » Aspects variés de la pratique de la crèche, que l’on retrouve en Provence et dans d’autres pays méditerranéens. Marie-Pascale Mallé, conservateur en chef, Mcem 25 novembre 2006 – Avril 2007
« Hip Hop, art de rue, art de scène » Histoire et composantes du Hip Hop. Claire Calogirou, chargée de recherches au Cnrs, Mcem 17 juin au 3 octobre 2005 au Fort Saint Jean
 Les Aurès, Ravensbrück, droits des femmes… Germaine Tillion, les engagements d’une ethnologue Histoire de l’œuvre et des combats de l’ethnologue Germaine Tillon. Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, Lyon 19 Novembre 2005-mars 2006
« Entre ville et mer, les Pierres Plates«  Site connu des Marseillais sous le nom de Pierres Plates, à cause de ces enrochements plats qui avaient été disposés le long du canal Saint-Jean lorsque, au milieu du XIXe siècle, les bassins de la Joliette agrandirent le port au nord. Il s’agit du site où s’installera le musée. Denis Chevallier, conservateur en chef – responsable de l’antenne de Marseille du Mcem 20 mai au 13 novembre 2006

Nous avons la méthode exposée plus haut afin de présenter les résultats de cette recherche.

Indicateurs informatifs et textualité : pour une analyse des titres d’exposition

Les indicateurs informatifs

Les approches scientifiques

sont l’ethnologie et l’anthropologie, avec une forte dimension historique. L’artisanat, les pratiques populaires et les croyances, (la crèche, les acrytes, les pierres plates) font penser à l’ethnographie du musée de Rivière, musée d’origine. On ne peut s’empêcher de penser que le musée a du mal à se positionner dans une approche pluridisciplinaire, et anthropologique renouvelée.
Il est important de signaler que les spécialités des commissaires d’exposition ne sont pas communiquées par le musée car le directeur a décidé dès son arrivée au musée d’effacer les différences disciplinaires parmi les conservateurs et chercheurs du musée.

L’aire géographique 

La méditerranée et la Provence sont au premier plan. La dimension européenne n’apparaît clairement que dans « Aux frontières de l’héroïsme, les Acrites dans l’Europe médiévale », titre d’une exposition hébergée, c’est à dire qui n’a pas été conçue par l’équipe du musée.
Marseille, en particulier, est explicitement présente dans trois expositions.
L’Algérie apparaît deux fois avec Parlez-moi d’Alger et implicitement avec Germaine Tillon.

Les thèmes

Outre les pratiques populaires et l’artisanat évoqués plus haut, d’autres sujets émergent.
Parlez-moi d’Alger était une exposition qui pointait timidement les questions de la colonisation, la décolonisation, l’immigration.

L’exposition Hip Hop, quant à elle, représentait une dimension urbaine de pratiques populaires.

La textualité

Répétitions

« Hip Hop, art de rue, art de scène »
Le mot art se rapporte au Hip Hop. Relayé par les virgules, il en constitue une définition. L’usage de la répétition du mot art révèle une volonté d’appuyer la dimension artistique du mouvement, au delà d’une pratique urbaine. Montrer que cette culture est désormais un art de la scène signifie qu’elle appartient à l’ensemble « arts de la scène ». Le musée a choisi d’instruire d’autres générations sur ce mouvement en leur montrant comment ce dernier a intégré la dénomination d’art de la scène. L’usage de la répétition et le double aspect art de la rue, art de la scène, donne une dimension légitimante à ce mouvement.

On remarque dans deux titres « Parlez-moi d’Alger » et « Dessine-moi un musée » l’usage du détournement d’expressions figées.
Ces détournements sont des jeux de langages souvent utilisés dans les slogans publicitaires. Le jeu ne peux fonctionner que si le récepteur connaît l’expression détournée. Ainsi, ces expressions appartiennent toujours au stock mémoriel des récepteurs. (Grunig, 1998).
« Parlez-moi d’Alger, Marseille – Alger au miroir des mémoires »
Si l’expression détournée est la chanson Parlez-moi d’amour, on comprend évidemment que l’élément nouveau ajouté à l’expression est Alger, qui remplace l’élément Amour. On observe que l’élément originel et son substitut contiennent le même nombre de syllabes et commencent par la même lettre. La relation titre-sous-titre présente  de plus Marseille et Alger comme deux entités, deux personnes. Alger est présentée  comme un amour perdu. L’affect introduit dans le titre pose la question du point de vue de concepteurs d’une exposition française sur l’Algérie.

L’autre titre qui contient un verbe est « Dessine-moi un musée ». Le titre détourne la phrase « dessine moi un mouton », dans le Petit Prince de Saint Exupéry. Le titre évoque la rêverie, mais on retrouve aussi l’idée de promesse.
Ici, le locuteur est évidemment le public : le musée affiche sa volonté de séduction et sa politique de musée tourné vers ses publics.

Discours rapporté et stéréotypes

« Fadas de crèches » : le titre est tiré d’une citation. C’est un discours rapporté. L’emploi d’un mot d’une autre langue, ici fada, de la langue provençale que tout le monde connaît. Cependant, ce mot appartient à un ensemble de stéréotypes sur la Provence, véhiculés par les romans de Marcel Pagnol . L’emploi d’un mot qui n’est pas français pour parler d’une culture reprend un procédé utilisé dans les titres d’expositions ethnographiques. Le stéréotype contenu dans le titre lui confère un registre exotique.

Conclusion

Nous avons remarqué à l’issue de cette recherche que l’Algérie apparaît deux fois dans les thèmes et aires géographiques abordées dans ces expositions, avec « Parlez-moi d’Alger, Marseille/Alger au miroir des mémoires », première expositions du musée,  et implicitement avec « Les Aurès, Ravensbrück, droits des femmes… Germaine Tillion, les engagements d’une ethnologue » , dont le terrain de recherche fut principalement l’Algérie. Traiter ce sujet révèle une volonté d’aborder une question difficile, encore douloureuse en France et dans une ville comme Marseille. Le titre, qui renferme une forte dimension affective, présente Alger comme une amour perdu. Le musée national déclare son amour à Alger. On peut s’interroger sur l’attitude française face à cette question, car enfin, pourquoi déclarer son amour ? Le musée national constitue-t-il un instrument de repentance, un lieu où l’expérience de la visite permet de valider la réconciliation entre ancien pays colonisateur et ancien pays colonisé ?
« Parlez-moi d’Alger » pointait timidement les questions de la colonisation, la décolonisation, l’immigration. De son côté, l’exposition Hip Hop touchait également indirectement les questions d’immigration, puisque le Hip Hop est apparu dans des quartiers périphériques au cours des années 1980 (hérité des jeunes afro-américains). L’histoire coloniale de la France et la légitimation de pratiques des populations immigrées ou anciennement colonisées paraissent donc centrales dans les préoccupations de ce futur musée.

Les deux titres « Parlez-moi d’Alger », « Dessine-moi un musée » s’adressent au public par le tutoiement, ce qui est rare dans un tire d’exposition. L’usage de telles tournures est une marque forte de volonté de diminuer la distance entre le musée et ses publics.
S’adresser au public est donc un élément central de la politique communicationnelle du musée, mais quel public ? Nous avons observé que Marseille est explicitement présente dans trois expositions. Ce musée, premier musée national décentralisé, tente apparemment de s’insérer dans sa ville d’accueil. Le musée s’adresse au public marseillais et provençal, afin de créer un lien avec la ville et la région. Les questions liées à la région ou à Marseille montrent également à quel point la forte charge identitaire du lieu doit être considérée par l’institution en devenir.

Le musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, enfin, embrasse dans son projet ce qu’il nomme l’espace euro-méditerranéen. Or l’Europe est peu présente dans l’ensemble des expositions de préfiguration. Au regard de l’ensemble des expositions, nous avons constaté en effet qu’au-delà de la variété des sujets se profile une forte imprégnation de la région provençale et de la méditerranée. L’institution aborde le champ euroméditerranéen dans son aspect méditerranéen. Les questions d’immigration et de décolonisation sont également très présentes, ce qui est peu surprenant car le concept inédit d’euroméditerranée, à la base du projet du musée, pose de fait la difficulté des relations nord-sud. On peut aussi se demander si le musée, en privilégiant Marseille et la Méditerranée, projette d’instaurer la ville de Marseille et cet équipement ambitieux comme nouveau pole méditerranéen de rencontres et de réflexions sur l’Europe méditerranéenne.

Références bibliographiques

Adam, J.-M. et M. Bonhomme, L’argumentation publicitaire,1997, 238 p.

Chaumier, Serge, Des musées en quête d’identité. Paris : L’Harmattan, 2003, 272 p.

Davallon , Jean,  L’exposition à l’œuvre. Paris : L’Harmattan, 1997, 380 p.

Grunig, Blanche, les Mots de la publicité, Paris : l’Harmattan, 1990, 255 p.

Habermas , Jürgen, Ecrits politiques.  Paris : Flammarion, 1990, 346 p.

Mendras, Henri, L’Europe des Européens.  Paris : Gallimard, 1997, 417 p. 

Thiesse, Anne-Marie, La création des identités nationales. Paris : Seuil, 2000

Tunger, Verena, Attirer et informer,  Les titres d’expositions muséales. Paris : 2005, 356 p.

Auteur

Sophie Marino

.: Laboratoire Culture et Communication, Université d’Avignon