Éditorial 2001 – Numéro deux

Bernard Miège, Jean-Louis Alibert

Éditorial

Le qualificatif de revue s’applique normalement à une publication qui a dépassé le stade du… numéro 1. C’est maintenant le cas des Enjeux de l’information et de la communication. Le Comité de rédaction, reconnaissons-le, ne boude pas son plaisir, d’autant que de nombreuses revues électroniques en sont (pour le moment) restées au stade des prémisses.

Est-ce à dire que la plupart des obstacles techniques, éditoriaux, rédactionnels (oui, il faut s’habituer à un nouveau régime d’écriture !) et ceux propres à la publication d’un laboratoire aient été surmontés ? Tel n’est pas le cas, et il s’écoule encore beaucoup de temps entre la remise d’un article et sa mise en ligne effective. C’est que, outre le fait que celui que nous consacrons à la revue l’est de surcroît, nous tenons à une procédure d’évaluation exigeante qui rallonge circuits et délais. Même si elle emprunte le plus souvent les voies de l’Internet, cette circulation et la « rumination constructive » qui s’ensuit rapproche nos temps de publication de ceux des revues papier. Grâces soient rendues, en tout cas, à nos évaluateurs, qui, statutairement anonymes, ne peuvent être nommément remerciés ici. Ce sont eux, aussi, qui permettent à la revue de se tenir au niveau qu’on commence à lui reconnaître.

S’agissant de l’écrit à l’écran, nous savions par avance qu’il allait nous imposer des spécificités peu connues ; il se trouve que ces spécificités sont plus marquées que nous l’avions prévu, alors même que nous avançons avec mesure dans la voie de l’interactivité et de l’hypertexte et que nous commençons à acquérir quelque savoir faire.

Le plus inhabituel est le rapport au lecteur. Celui-ci est difficile à identifier et se manifeste encore assez peu. Quand il le fait, c’est plutôt pour nous adresser des louanges… qui parfois témoignent d’une compréhension incomplète du dispositif expérimenté, et certains lecteurs sont troublés par le choix que nous avons fait de ne pas attendre de disposer de la totalité des articles pour mettre en ligne ce numéro 2. Ainsi se manifeste une attente, qu’il nous appartient de ne point trop faire durer toutefois !

Il est enfin un signe très encourageant : nous recevons désormais régulièrement des propositions d’articles. Très certainement, pour le numéro 3 qu’il faudra mettre en chantier rapidement (et pour les suivants !), les choix éditoriaux vont être de plus en plus difficiles…

Auteur

Bernard Miège

.: Renseignements bibiographiques

Jean-Louis Alibert

.: Renseignements bibiographiques