-

Éditorial 2006

20 Juin, 2006

Pour citer cet article, utiliser la référence suivante :

Miège Bernard, «Éditorial 2006», Les Enjeux de l’Information et de la Communication, n°07/1, , p. à , consulté le , [en ligne] URL : https://lesenjeux.univ-grenoble-alpes.fr/2006/varia/00-editorial-2006

Éditorial

Les Enjeux de l’information et de la communication, comme la plupart des revues numériques, procède à la mise en ligne des articles au fur et à mesure de leur achèvement, à l’issue d’un processus qui se révèle généralement assez long et suppose des allers-retours entre auteurs, évaluateurs et webmestre. Cette facilité incontestable n’a pas que des avantages, car elle rompt un lien entre la revue et ses lecteurs. Pour y remédier nous avons été amenés à mettre en oeuvre la procédure de l’abonnement : vous êtes ainsi maintenant près de 400 à être informés des parutions successives.

Mais l’éditorial, traditionnellement, a pour fonction non seulement d’introduire au contenu des parutions (surtout lorsque les articles sont réunis par une thématique commune), mais également de renforcer le lien entre rédacteurs et lecteurs par le moyen d’informations tenues pour essentielles. C’est pourquoi, au moment où s’ouvre notre septième année de parution (en quelque sorte notre âge de raison !), nous éprouvons le besoin de reprendre la formule de l’éditorial pour communiquer avec les lecteurs.

Notre projet se réalise. Nous publions à la fois des articles originaux d’enseignants-chercheurs confirmés et de jeunes chercheurs ; la mise en ligne se fait plus régulière, résultat d’une maîtrise très appréciable des spécificités techno-scripturales de l’outil numérique et surtout d’une accélération de la démarche d’évaluation et du temps laissé aux auteurs pour intégrer nos demandes de modifications.

Bien que notre revue émane d’un laboratoire de recherche bien identifié en sciences de l’information et de la communication, nous avons, nous semble-t-il, évité le piège de rester auto-centrés, y compris en faisant appel à des auteurs extra-européens, et les productions que nous retenons relèvent de méthodologies scientifiques éprouvées (leurs propositions étant étayées sinon validées par des données d’enquêtes ou des traitements de corpus). Fait révélateur, nous sommes de plus en plus sollicités et nous refusons aujourd’hui davantage de propositions d’articles.

Au bout du compte, Les Enjeux de l’information et de la communication a apparemment trouvé une place qui lui est propre parmi les revues du domaine et que confirment les évaluations fines de son lectorat et du taux de lecture des articles auxquelles nous avons recours (voir Accueil > Statistiques). Cette place paraît devoir être soulignée et tendrait à assurer à l’outil numérique quelques spécificités dont celles de favoriser une consultation plus importante des articles, bien au-delà des communautés scientifiques d’origine et des espaces scientifiques (linguistico)nationaux.

Pas de quoi cependant se satisfaire sans ouvrir à des changements et même sans chercher à innover. Ainsi, expérience faite, venons-nous de réduire de quatorze à neuf le nombre de thèmes référençant les articles (voir Sommaire général), ce qui est une façon commode et précise d’identifier le « périmètre » de la revue. Par ailleurs, mettant à profit certaines des ressources de l’interactivité, nous nous engageons dès maintenant vers la mise en débat de quelques-uns des articles publiés, selon des modalités qui sont précisées à la page « Réagir à un article mis en débat », accessible à partir du Sommaire général. En outre nous publierons, sans régularité particulière mais avec une identification marquée, des contributions collectives émanant du laboratoire Gresec et représentatives de ses questionnements et avancées. Enfin, par le biais de liens accessibles dès la page d’Accueil, nous afficherons le renvoi à des sites parallèles mais extérieurs au cadre de la revue : Actes de Colloques, productions finales de Séminaires…

Ce faisant, nous entendons poursuivre dans la voie tracée depuis 2000 et convaincre ceux qui douteraient encore de l’intérêt d’une revue entièrement numérique. Nous leur livrons ces deux dernières informations : depuis peu nous disposons d’un numéro d’ISSN, et la 71ème section du CNU (Conseil national des universités) vient de nous labelliser, seule revue numérique à côté de quatorze autres revues sur papier, au titre de « Revue scientifique en SIC ». Faut-il rappeler dès lors que l’appel à articles est permanent ?

Post-Scriptum : Jean-Louis Alibert, maître de conférences à l’université Stendhal Grenoble 3, qui a tenu un rôle essentiel et ajoutons décisif dans l’émergence puis le développement de la revue, a demandé à en être déchargé à compter du 30 juin prochain, date à laquelle Marc Bertier, maître de conférences à l’université Pierre Mendès France, le remplacera. Que Jean-Louis Alibert reçoive ici les remerciements chaleureux et amicaux du Comité éditorial : depuis près de sept ans il a rempli, avec une grande compétence, et un soin méticuleux pour les textes et la mise en ligne, des tâches diverses. Que le lecteur sache qu’il lui est redevable de la « maquette » de la revue et de ses améliorations successives.

Auteur

Bernard Miège

.:

Plan de l’article

Éditorial